Nous avons réalisé une analyse descriptive avec la commande Explorer. La variable décrite est le temps de course (hh : mm : ss) et le facteur, la variable sexe.
Récapitulatif du traitement des observations
Le premier tableau indique qu’il y a 100 % des observations valides chez les femmes et chez les hommes pour la variable temps. Il n’y a donc aucune donnée manquante. Au total, 11 427 femmes et 17 337 hommes ont participé au marathon et les analyses sont menées sur leurs temps de course.
Statistiques descriptives
Le deuxième tableau donne les statistiques descriptives de la variable Temps en fonction du sexe des coureurs.
D’une part, les hommes semblent courir plus vite que les femmes si on se fie à leur moyenne respective. Les valeurs extrêmes ne semblent pas tellement influencer la moyenne, puisque la moyenne tronquée ressemble beaucoup à la moyenne globale (moins de deux minutes de différence).
D’autre part, l’écart-type est d’un peu moins de 45 minutes dans les deux cas, ce qui indique que les observations s’éloignent de la moyenne. Il semble y avoir beaucoup de variation entre les observations.
Enfin, l’indice de symétrie montre que dans les deux cas, le pic de la distribution est déplacé vers les valeurs basses et l’indice d’aplatissement indique un pic un peu plus prononcé chez les femmes que chez les hommes. Considérant que le rapport entre ces valeurs et leur erreur type sont tous plus grands que 2, on peut considérer que la distribution des temps ne course ne suit pas une distribution normale.
Valeurs extrêmes
Le dernier tableau indique quelles sont les valeurs extrêmes dans la distribution, donc quels coureurs présentent les meilleurs et les moins bons temps de course. Chez les hommes, le plus rapide a fait le marathon en 2 heures, 8 minutes et 52 secondes, alors que la femme la plus rapide a couru durant 2 heures, 18 minutes et 47 secondes.